Elle démentait alors ses propos avant de les avoir tenus, car bien qu’il s’agissait à chaque fois de l’opinion du plus grand nombre, son opinion était toujours réfutée par le gouvernement. Échaudées par les conditions de détention des premiers prisonniers allemands en Afrique du Nord, par l’enchaînement de prisonniers au cours du raid de Dieppe et par des exécutions sommaires perpétrées au cours d’un autre raid allié, les autorités allemandes exigent de Londres, en 1943, des excuses, au motif du non-respect de la convention de Genève.